Si vous êtes comme moi, voici à quoi se résume la cuisine : 75% de temps d’épluchage, 25% de véritable temps de cuisine. Votre poubelle est constamment remplie de petits morceaux de fruits et légumes de toute sorte ? Moi aussi. J’essaye de manger aussi brut que possible, donc j’utilise beaucoup de fruits et légumes en cuisine – dont je jette tous les jours les épluchures et morceaux trop abîmés. Mais ça, c’était avant : maintenant, je fais tout mon possible pour utiliser au maximum mes fruits et légumes, en entier. Oui, même la peau ! Voici 8 idées créatives pour utiliser ses épluchures (et autres déchets organiques), pour faire le plus possible de ce que vous avez déjà à disposition.
1. Le sacro-saint bouillon maison
Si vous avez déjà cherché à donner une seconde vie à vos épluchures de légumes, vous êtes forcément tombé sur cette recette : le bouillon maison. Le bouillon fait partie intégrale de beaucoup de cultures, même si en France, il me semble qu’on lui préfère généralement le bouillon en cube ou en poudre. Cependant, si vous faites beaucoup de soupes et sauces, que vous aimez faire cuire votre riz ou vos pâtes dans le bouillon, ou que vous avez des tuptup et un peu de place dans votre congélateur, faire du bouillon maison enchantera votre cuisine. Une fois fait, il vous suffit de l’ajouter à vos recettes à la place de l’eau ou du bouillon cube.
Le principe est très simple : gardez tous les déchets de légumes que vous produisez (je fais une petite liste d’exemples juste en-dessous) – pour ma part, je les conserve dans un bocal en verre ou un récipient en plastique dans mon congélateur. Quand votre récipient est bien rempli, videz-le dans une casserole, couvrez-le d’eau, ajoutez quelques herbes (type feuille de laurier) et du sel, puis faites frémir une demi-heure le tout. Laissez refroidir, égouttez au-dessus d’un saladier, puis versez votre précieux liquide dans des tupperwares ou bacs à glaçons pour les congeler, ou dans une bouteille pour l’utiliser sous 2 ou 3 jours.
Les légumes que je vous conseille pour votre bouillon (de préférence bio) : les peaux d’oignons (oui oui, les peaux colorées toutes sèches autour de l’oignon, ainsi que des couches intérieures trop sèches pour être consommées), les peaux de courges (attention aux courges riches en amidon type butternut), les tiges d’aromatiques comme le thym ou le persil, les parties dures et vert foncé du poireau, les cuculs d’ail ET leurs peaux, les tiges de kale (en petite quantité), les pieds filandreux de choux et de brocolis, les épluchures de carottes… Tous les légumes doivent être bien lavés.
A éviter : les peaux de patates (peuvent donner un goût terreux et un aspect moins agréable), les tiges de coriandre (trop fort en goût)…
Petite astuce : si vous avez un déshydrateur, vous pouvez faire sécher vos déchets organiques puis les mixer pour faire votre propre bouillon en poudre !
2. Les restes ont toujours de l’amour à donner
Et je parle bien de tous les restes – pas seulement des épluchures de légumes, ou des épluchures de fruits (je vous apprends à réutiliser quelques-unes de celles-ci sur le paragraphe du dessous). Mais oui, vous savez de quoi je parle : ce reste de sauce tomate qu’au final vous n’avez pas utilisé, ce reste de chili pour lequel personne ne s’est sacrifié, ce riz triste et seul qui sèche dans un bol au frigo. Moi aussi je passe souvent par-là : on est seulement deux à la maison, on essaye de faire assez de quantités pour deux repas, seulement des fois il y en a trop et quand c’est un plat riche comme le chili, on n’a pas forcément envie d’en manger trois fois de suite.
Pour autant, personne n’aime le gâchis. J’essaye donc au maximum d’incorporer ces restes dans de nouvelles recettes, même si ce sont deux recettes complètement différentes : souvent, je suis étonnée de voir à quel point ils se marient bien ensemble !
Les sauces tomates s’incorporent à merveille dans tous les types de tartes salées (par exemple dans la base d’une tarte aux tomates cerises), dans le couscous, et toutes les soupes. Le chili sera aussi le bienvenue dans les tajines, couscous, currys, soupes (tout est le bienvenue dans une soupe). Le reste de riz peut-être incorporé à un mijoté (des lentilles aux petits légumes…), des currys, des salades… Quant au pain sec, il fait de merveilleux croutons et puddings de pain. Bref, soyez créatifs.ves, et arrêtez de jeter ces (plus ou moins) vieux restes ! Ils ont toujours de l’amour à vous donner ♥
3. Toutes ces épluchures de fruits qu’on peut consommer
Je suis sûre que plein de personnes vous ont déjà dit : mange la peau, c’est là où il y a le plus de nutriments ! D’accord, mais parfois, on n’aime juste pas la peau. Ou on fait une recette délicieuses utilisant beaucoup de fruits, où la peau n’est juste pas la bienvenue (par exemple, mon crumble aux pommes : le crumble doit être fondant et les pommes pratiquement confites, j’épluche donc toutes les pommes pour ne pas me retrouver avec des morceaux filandreux dans la bouche). Ou, tout simplement, le fruit ne se mange pas entier tel quel : les agrumes par exemple.
Selon les fruits, vous aurez différents moyens de consommer les peaux et les déchets qu’il vous reste (et différents moyens de les utiliser, j’en parle juste plus bas). Voici une petite liste non exhaustive :
Pour les agrumes : les peaux peuvent se transformer en orangettes ou en citronettes, parfait pour les fêtes de fin d’année. Vous pouvez zester tous vos agrumes et conserver les zests au frigo pour de futures recettes. Vous pouvez aussi en utiliser pour aromatiser de l’eau, mais attention à l’amertume.
Pour les pommes : vous pouvez utiliser la peau ou la faire sécher pour utiliser en infusion, ou utiliser le coeur et la peau pour gélifier une confiture. Vous pouvez même les utiliser pour faire du vinaigre de cidre maison ! Pour ce dernier, plein de recettes sont en ligne sur internet. D’ailleurs, j’aimerais bien me lancer à en faire moi-même.
D’autres infusions froides à faire : les queues de fraises aromatisent très bien l’eau fraîche, tout comme les pelures de concombre (oui oui, c’est un fruit) ou les épluchures de poires. N’hésitez pas aussi à faire des infusions d’aromatiques qui font un peu la tête : romarin, basilic, menthe… Même les peaux de pastèque donnent un goût frais à l’eau.
Pour les plus aventureux.ses : certaines peaux se cuisinent et se mangent… Comme par exemple les peaux de la bananes. J’ai vu certaines personnes les mixer directement dans leurs recettes, par exemple de banana bread ou de pancakes. Personnellement, je n’ai pas sauté le pas : j’ai peur de la sensation astringente de la peau de banane.
4. Nourrissez votre jardin et vos plantes d’intérieur – sans passer par le compost
Saviez-vous que vous n’étiez pas forcément obligé d’avoir un composteur pour utiliser vos déchets alimentaires dans votre jardin ? Maintenant, vous le savez. Si vos plantes ont de petits soucis ou des carences, la réponse se trouve probablement… Dans vos épluchures de fruits ou de légumes ! Si vos plantes d’intérieur ont des petites mouches qui vivent dans la terre et vous rendent la vie difficile, coupez de petits morceaux d’agrumes et disposez-les sur la terre pour les faire fuir. Besoin d’un petit coup de pouce pour faire pousser vos plantes au potager ? Vous pouvez faire une infusion de peau de banane, ou encore de peaux d’oignons, puis arroser vos plantes avec (une fois refroidi) – c’est un peu comme un purin d’orties en plus facile à faire.
Vous trouverez diverses recettes et astuces sur internet. Si vous êtes sur TikTok, vous pouvez suivre Pierre le Cultivateur qui donne plein d’idées à ce propos (si vous n’avez pas TikTok, vous pouvez toujours regarder ses vidéos via un navigateur). Bien sûr, je vous conseille toujours de croiser plusieurs sources avant de vous lancer, histoire d’éviter de tuer vos pauvres plantes.
Vous pouvez également utiliser vos épluchures et déchets de fruits et légumes pour faire du compost de surface si vous avez un potager : déposez vos épluchures directement sur la terre, sans les coller à vos plantations, et humidifiez quand vous arrosez vos plantes. De 1, votre terre vous en sera reconnaissante (après un peu plus d’un an à faire ça, la terre de notre ancien potager était devenue ultra riche), de 2, les escargots et limaces se régaleront de vos déchets au lieu d’attaquer vos plants.
5. Passez au niveau supérieur : dîtes oui au compost (même en intérieur !)
Si vous avez la main verte et que vous prenez le jardinage au sérieux, il est temps d’exploiter à fond vos talents : achetez-vous un composteur.
Je sais à quoi vous pensez : “un composteur ? Jamais je n’aurais assez de place pour ça“, et je peux vous dire que vous vous trompez : les composteurs existent sous des dizaines de tailles et de formes, pour s’adapter à votre extérieur… Ou à votre intérieur ! On jardine aujourd’hui de plus en plus, même lorsque l’on n’a pas accès à un grand jardin : que vous n’ayez qu’un petit balcon ou qu’un potager intérieur (si c’est le cas : vous m’impressionnez). On trouve plusieurs types de composteurs pour plusieurs prix : en inox ou en plastique recyclé, lombricomposteur d’intérieur ou composteur avec activateur…
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un composteur de cette dernière catégorie : le composteur Bokashi Organko 2, distribué par Skaza. Fait en plastique recyclé, ce composteur absolument adorable m’a été gentiment envoyé par la marque, et c’est déjà le R2D2 de ma cuisine (non mais regardez-le sur la photo d’en-dessous ♥). J’apprécie les composteurs de cuisine qui ont un design facile à insérer dans sa décoration d’intérieur, et c’est définitivement le cas de celui-là (pas pour rien qu’il a reçu le Red Dot Design Award). Le but de ce composteur, c’est de créer un engrais liquide qui peut servir autant pour votre jardin et vos plantes d’intérieur que pour l’entretien de vos canalisations (surtout si vous avez une fosse septique) : les déchets organiques sont pressés dans le composteur, et une fois bien fermentés, vous récupérez le “jus” de fermentation pour l’utiliser comme vous le voulez (mais surtout pas en boisson). Une fois rempli et bien utilisé, vous pouvez soit jeter le contenu dans la poubelle verte, soit l’ajouter à un composteur de jardin (ou composteur commun si vous habitez en ville), soit l’enterrer dans votre potager et laisser la nature faire son travail.
Le composteur est fourni avec 1 kilo de bran (activateur de compost), que vous pouvez trouver en ligne ou acheter en jardinerie. Je viens juste de le recevoir et je commence à peine à l’utiliser, donc je ne peux pas encore vous donner mon avis complet dessus, mais je ne manquerai pas de le faire. En attendant, si ce composteur vous intéresse, vous pouvez en apprendre plus sur le site de Skaza (en anglais) ou vous pouvez l’acheter directement via ce lien (Amazon) en utilisant le code herboriste_2021 pour une remise de 30%.
6. Mettez un peu de piment dans vos produits d’entretien
On l’a toujours dit et on le redira : certains fruits et légumes (mais surtout les fruits) sont de superbes alliés de l’entretien de votre intérieur – et ça ne nécessite pratiquement aucun travail ! En cherchant un peu sur ce très cher internet, vous trouverez plein d’idées, certaines assez intéressantes, d’autres plutôt mirobolantes… Alors oubliez les peaux de patates anti-rouille, le ketchup à polir et autre clic bait. Il y a une certaine catégories de fruits en qui vous pourrez toujours avoir confiance pour l’entretien de votre maison : les agrumes.
Aromatisez votre vinaigre d’entretien avec des épluchures d’agrumes. Ils ne serviront pas simplement à donner à votre vinaigre une bonne odeur : ils lui ajouteront également des propriétés désinfectantes et antibactériennes. Préférez le citron, l’orange ou le pamplemousse. Pour infuser votre vinaigre, il suffit de le verser dans un pot en verre, d’y plonger quelques épluchures d’agrumes, et de laisser macérer dans un endroit sombre pendant 1 à 2 semaines. Retirez ensuite les peaux. Vous pouvez aussi le faire avec des fleurs ou pétales, comme la rose ou le lilas.
Pour les planches à découper qui ont pris l’odeur de la nourriture, j’aime aussi les frotter avec un reste de citron pour retirer l’odeur.
Et si vous êtes fan de pots pourris, faites-les vous-mêmes avec des peaux, fruits ou fleurs séchés ! Une vieille orange qui a passé son temps ? Coupez-la en fines lamelles et faites-la sécher au four pour utiliser en décoration ou pot pourri. De même pour les pétales de rose ou les épluchures de pomme. Utilisez aussi si vous le voulez de la lavande, des bâtons de cannelle ou autres épices, et voilà un joli pot-pourri qui embaumera votre intérieur après un bon cleaning day.
7. Vos animaux seront ravis de vous aider (et d’avoir leur friandise)
Vous avez de petits restes de certaines fruits ou légumes dont vous n’avez tout simplement plus envie ? Profitez-en pour faire des friandises à vos animaux de compagnie ! Evidemment, je ne parle que de CERTAINS produits. Mettons-nous tout de suite d’accord pour dire donc que : les oignons et tout ce qui fait partie de cette famille à couches, l’ail, ce qui contient de la caféine, du cacao ou du xylitol, les noix de Macadamia, le raisin ou encore les noyaux ou pépins de nombreux fruits peuvent être dangereux pour vos animaux. Voici donc quelques légumes ou fruits que vous pouvez donner sans problème à vos compagnons poilus, avec modération bien sûr (et surtout, sans sel ou autres aromates).
La courge cuite est parfaite pour vos chiens et sera bénéfique pour sa digestion. Vous avez fait trop de purée de citrouille en voulant faire mes brioches à la citrouille, en forme de citrouille ? Vous pouvez laisser Kiki finir le bol. Si votre toutou aime vous suivre à la cuisine, vous pouvez aussi lui faire plaisir en lui laissant mâchouiller des épluchures de carottes. Oui oui, c’est bon pour eux. Tout comme les haricots verts – d’ailleurs, quand j’étais petite, on nourrissait nos chiens avec de la pâtée et des haricots verts.
Vous avez trop de courgette à ne plus savoir qu’en faire ? La courgette cuite (et refroidie) est un très bon snack qui permet aux chats de s’hydrater et d’avoir une friandise peu calorique.
Et bien sûr, n’oubliez pas vos poules et vos tortues. Si vous avez des poules, je pense que vous savez déjà qu’elles adorent tout – quant aux tortues, je leur faisais un festin de tout un tas d’épluchures de fruits et légumes d’été : peaux et bouts de concombre, partie blanche de la peau de pastèque, peaux de pêches, abricots trop mûrs… Elles sont moins regardantes que nous, et mangent aussi les fraises ou cerises qui ont été piquées par de petits vers (c’est sans danger pour elle). Bien sûr, enlevez toujours le noyau d’abord.
Soyez toujours vigilant.e.s en nourrissant vos animaux : les fruits / légumes doivent toujours être sans sel, et certains fruits donnés avec modération (car très sucrés).
8. Lancez-vous dans les teintures maison
Je vous ai gardé le plus créatif pour la fin : les teintures maison. Est-ce que vous saviez que vous pouviez teindre des tissus, sans utiliser d’ingrédients chimiques ?
C’est tout un monde que j’ai commencé à explorer l’été 2020, avec de nombreuses plantes et déchets organiques. J’ai commencé en lisant le livre Teintures Végétales d’Aurélia Wolff, qui est bien pour commencer, mais reste très flou d’après moi. Il donne quand même les bases et explique beaucoup de choses qu’il suffit ensuite de retrouver sur Internet pour avoir plus de détails. Ce que j’ai appris au final, c’est qu’on peut tout essayer en teinture végétale. Il n’y a pas de règles à proprement parler : chaque ingrédient, chaque tissu, chaque méthode, réagit différemment. Même si vous n’avez pas forcément envie de vous lancer dans de grandes teintures, c’est un projet toujours intéressant à faire par exemple avec des enfants… Surtout en été. Vous allez voir pourquoi.
En terme de déchets alimentaires, voici quelques petites choses que vous pouvez utiliser pour vos teintures : les peaux et noyaux d’avocat (pour une couleur rose), les peaux extérieures, sèches et colorées, des oignons (les oignons jaunes pour du orange, les oignons rouges pour du rose), ou même l’eau de trempage des haricots noirs (pour du beau gris bleuté). Utilisez du coton, les tissus synthétiques ne prennent pas.
Pour faire la teinture avec des épluchures, il faut les mettre dans l’eau et faire chauffer. Au lieu de faire chauffer à la casserole, je mets mes épluchures sèches et en morceaux dans de l’eau (beaucoup d’épluchures pour une couleur concentrée), dans un grand saladier que je laisse chauffer au soleil d’été pendant 2 à 3 jours voir plus. Je filtre ensuite, puis je mets mon tissu, et je laisse à nouveau au soleil, couvert pour que ça ne soit pas exposé au soleil, 2 jours. Mais si tout ça vous intéresse, je pourrais carrément vous faire toute une vidéo ou un article là-dessus, parce que je trouve ça fascinant ♥
J’espère que cet article qui change un peu de d’habitude vous aura plu ! Et que vous y piocherez quelques idées intéressantes. Si vous voulez que je fasse une recette ou un article complet sur l’une de ces idées (comme le bouillon ou les teintures maison), n’hésitez pas à me le dire en commentaire – ça m’aide beaucoup quand vous me dîtes ce qui vous plairait. D’ailleurs, si mon travail vous plaît, sachez que vous pouvez me faire un petit don sur uTip . Et si vous voulez suivre d’autres de mes aventures, n’oubliez pas de vous abonner sur mes réseaux sociaux : Instagram | Facebook | YouTube .
Et vous, quelles sont vos bonnes idées pour utiliser à fond vos fruits et légumes ?
L’article contient une création de contenu sponsorisée par Skaza
Ah mais moi ça m’intéresse carrément cette histoire de vidéo sur la teinture végétale ! J’adorerais voir le rendu avec ta méthode “slow”!
Je pense que je vais profiter de cet été pour faire une petite vidéo, on peut utiliser tellement de plantes et d’épluchures pour en faire !
En ce qui concerne les peaux de bananes, j’ai vu une recette utilisant les épluchures comme du bacon. Je suis tentée d’essayer mais il faut oser sauter le pas. Il paraît que c’est bon quand même. ????
Autrement, quelques chouettes astuces dans ton post. Cela fait cogiter un peu. ????
https://itdoesnttastelikechicken.com/banana-peel-bacon/
C’est intéressant, merci pour le lien ! Pour l’instant je garde cependant mes peaux de bananes pour mettre dans la jardinière dehors hahaha
Ooooh ce composteur est tout petit ! Je croyais qu’il n’y avait que les énormes trucs qu’on met au fond du jardin et qui prennent de la place ! On dirait un vieux broc émaillé ????
Et sinon ça fait des lustres que je veux essayer de faire des orangettes et citronnettes car on adore ça à la maison. Un jour je me lancerai mais c’est long alors je repousse haha
Hahaha franchement on fait des composts d’intérieur ultra design en ce moment ! J’ai vu des lombricomposteurs super beaux aussi en regardant vite fait sur internet.
Et pareil pour les orangettes et citronnettes ???? J’essayerai de me lancer cet automne / hiver pour proposer une recette simple.
Merci beaucoup pour toutes ces idées ! Je ne laisse jamais AUCUN reste mais j’ia longtemps été embêtée par les épluchures… Depuis peu, j’ai récupéré un seau dans lesquelles je les jette, et je fais un petit tour hebdomadaire aux bacs à compost de la ville (Dijon) tout près de chez moi. Mes légumes ne sont pas bios (trop cher) donc j’aurais peur de les utiliser en bouillon… Pourtant j’ai souvent pléthore d’épluchures d’oignons. Et pas de congélateur non plus… En tout cas, ton article m’a appris bcp de choses 🙂
Je comprends tes problématiques ! Personnellement il n’y a pas de composteur “public” près de chez moi et c’est bien dommage… Il devrait y en avoir plus ! Je consomme peu de bio aussi, mais si ça peut t’aider, parfois certains légumes bios en grandes surfaces sont moins chers que les légumes non bios : c’est le cas des oignons notamment (à Intermarché et Carrefour), parfois des oranges, souvent les carottes sont à un prix similaires (pour le coup je les mange bio car je ne les trouve pas bonnes sinon)… Bref, je m’égare haha ! En tout cas garde tes pelures d’oignon pour un futur article sur les teintures végétales 😉